Une vingtaine de personnes ont assisté à une rencontre initiée par l’association Trait d’Union 58 et sa présidente, Marguerite Michel.
Loïk Le Floch-Prigent, après une séance de dédicace de ses livres, a martelé ses convictions pour la relocalisation, en France, d’entreprises industrielles. Car l’auteur, ancien président-directeur général de grands groupes, et toujours consultant en matière d’énergie, de pharmacie, chimie et transports, n’a jamais cessé de se tenir informé des évolutions de ces secteurs partout dans le monde.
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Aujourd’hui, seule la production d’électricité du parc nucléaire conserve l’avantage sur les autres pays industrialisés. D’autres entraves empêchent la relocalisation, notamment le coût et le droit du travail, les taux d’imposition et les réglementations environnementales, et les friches industrielles fleurissent un peu partout.
Pour un changement de cap, il faudrait un État qui inciterait le développement des forces productives dans un environnement propice et en faisant confiance aux jeunes diplômés : les forces vives de demain.
Parmi les Nivernais, venus assister à l’événement, des représentants de la politique locale avaient fait le déplacement. Parmi eux : Perrine Goulet, députée de la Nièvre ; Sandra Germain, conseillère régionale ; Franck Michot, conseiller départemental et Michel Veneau, ancien maire de Cosne.
