
Des effets à long-terme
Saluant le «consensus» autour du texte, Perrine Goulet (Modem) s’est toutefois interrogée sur l’attractivité du métier de sage-femme à un niveau bac+6 alors que la profession se plaint déjà de la faiblesse des rémunérations à bac+5. La proposition Agir prévoit aussi que les sages-femmes titulaires d’un doctorat pourront aussi prétendre à la bi-appartenance, entre la pratique clinique et la pratique d’enseignement et de recherche. Enfin les sages-femmes seront reconnues comme une profession médicale à part entière et non paramédicale. «Sur fond de désertification médicale, l’essentiel se trouve dans la formation, quelles que soient les professions de santé. C’est l’attractivité des métiers qui est en jeu», a souligné Alain Ramadier (LR).