Il s’agit d’une « nouvelle étape de notre combat collectif », nécessaire car « on est en train de perdre la bataille » (PR, discours introductif, 12/12/2017). « Nous sommes encore loin d’une trajectoire compatible avec notre ambition : maintenir le réchauffement en dessous de 2 °C. »
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Même si tous les chefs d’Etat du monde n’étaient pas présents, la grande majorité des pays étaient représentés (127 sur 193). Au-delà des gouvernements, tous les types d’acteurs de la lutte climatique étaient réunis : acteurs financiers, philanthropiques, fonds souverains, entreprises, ONG, collectivités.
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Etaient notamment présents des villes, régions, Etats fédérés et acteurs privés américains, « en situation de compenser la contribution de Washington » (PR, Le Monde, 12/12/2017)
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12 engagements ambitieux (« Clim’Acts ») ont été pris, notamment à travers la création de diverses coalitions. « La solution est dans la coalition des bonnes volontés. » :
-Coalition de grands fonds souverains (Norvège, Emirats Arabes Unis, Koweit, Nouvelle-Zélande) pour flécher des financements vers l’action climatique ;
-Coalition de philanthropes comprenant notamment les fondations de Bill Gates, de Michael Bloomberg et de Richard Branson ;
-Coalition d’investisseurs institutionnels (« Climate Action 100+ ») pour coordonner leurs actions vis-à-vis des 100 entreprises cotées les plus émettrices de gaz à effet de serre.
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La France prend toute sa part dans la mobilisation climatique :
-1,5 Md€/an d’aide à l’adaptation environnementale des pays en développement dès 2020 ;
-Co-investissement de 650M€ pour l’adaptation de l’agriculture au changement climatique, aux côtés de la Fondation Gate et de la Commission européenne ;
-1 M€/an supplémentaire de contribution au budget du GIEC jusqu’en 2022 ;
-Création d’un Observatoire spatial du climat, à l’initiative du CNES.
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La France joue un rôle moteur à l’échelle européenne, dans le cadre d’une « Europe à plusieurs vitesses de l’ambition [plutôt que] de la résignation. » :
-Engagement à étudier l’augmentation du prix du carbone européen dans certains secteurs, aux côtés de l’Allemagne, des Pays-Bas, du Royaume-Uni et de la Suède ;
-Soutien à un objectif ambitieux de baisse des émissions jusqu’à – 40% en 2030 par rapport à 2020, dans la négociation européenne sur les standards d’émissions pour les véhicules neufs.
