PACTE FERROVIAIRE : Info/intox

Le gouvernement a engagé le 1er mars une concertation visant à mettre au point une réforme de la SNCF pour préparer l’entreprise à l’ouverture à la concurrence en 2020 pour les TGV et 2023 pour les TER. Tour d’horizon des idées reçues.
« La réforme vise à privatiser la SNCF! »
FAUX. La SNCF va passer de statut d’entreprise publique à interet commerciale au statut de société par actions incessibles détenues par l’Etat : l’Etat Français restera propriétaire de l’ensemble de l’entreprise mais ne pourra pas revendre ses parts.
« La réforme veut casser les acquis d’entreprise »
FAUX. Le pacte ferroviaire vise à préparer la SNCF à l’ouverture à la concurrence des lignes TGV en 2020 et TER en 2023. Le statut sera maintenu pour l’ensemble des cheminots actuels, soit 92% des 150000 salariés. Seuls les nouveaux recrutements bénéficieront d’un nouveau contrat. En outre, les modifications apportées par la loi aussurent aux agents la conservation de leurs avantages acquis même en cas de transfert de leur ligne à la concurrence. Le statut de cheminot, créé en 1920 nécessite aujourd’hui d’être adapté aux réalités économiques et aux conditions de travail actuelles.
« Le gouvernement impose sa réforme par ordonnance »
FAUX. Depuis le 1er mars et jusque fin avril, une concertation est engagée avec les partenaires sociaux. En Mars, plus de 30 réunions ont déjà eu lieu qui ont permis par exemple, de préciser les conditions sociales de l’ouverture à la concurrence et d’arrêter les dispositions qui seront dans le projet de loi et non plus par ordonnance.
La grève des cheminots vise à défendre les acquis sociaux de tous les salariés
(J.C Ruffin, la France insoumise).
C’est FAUX. Les acquis des agents de la SNCF ont toujours été particuliers. Le pacte ferroviaire vise à équilibrer les conditions de recrutement, de travail  des agents SNCF par rapport aux autres entreprises du secteur.
« Le gouvernement abandonne le service public »
FAUX. Le gouvernement va investir 36 milliards d’euros dans les 10 prochaines années soit 10 millions d’euros par jour, pour l’amélioration des lignes SNCF, de rames et des services pour renforcer la qualité de Service public et développer le transport de voyageurs.
« Nous somme tous attachés au service public »
VRAI. Mais c’est un service public qui coûte chaque année de plus en plus cher (14 milliards par an soit 800€ par foyer). La qualité n’est pas au rendez-vous et l’entreprise n’est pas armée pour faire face à l’arrivée de la concurrence. C’est pourquoi il faut réformer la SNCF pour garantir ce service public.

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