JDC – De la salle des fêtes à l’Assemblée nationale, comment se construit l’agenda de Perrine Goulet, députée de la Nièvre

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Entre des rendez-vous dans sa première circonscription de la Nièvre et d’autres à Paris, l’agenda de la députée Perrine Goulet tente de concilier présence sur le terrain et à l’Assemblée nationale, vie professionnelle et vie privée. Un exercice de jonglage mené avec ses collaboratrices. Exemple en ce mois de décembre.

Revenue de Paris la veille, Perrine Goulet rejoint ses trois collaboratrices nivernaises dans sa permanence de la rue Gambetta, à Nevers, en ce jeudi matin : Anouck Camain, Poerava Meunier et Ludivine Heil. Autour de la table, chacune prend son ordinateur et se connecte en visio avec Marie-Laure Ripoll, autre collaboratrice à Paris. Manque Clara Battaler, cinquième collaboratrice plus spécialement dédiée au chapitre enfance…

Depuis qu’elle a été élue présidente de la Délégation parlementaire aux droits des enfants, la députée de la Nièvre dispose d’un doublement de crédits pour étoffer son équipe : de trois à cinq assistant(e)s, et un(e) sixième en cours de recrutement. Car cette mission qui lui tient à cœur, son cheval de bataille depuis son élection en 2017, lui prend désormais environ « un tiers du temps ».

Cette réunion d’équipe qui a lieu « tous les quinze jours, trois semaines » commence par un tour d’horizon des sollicitations. « On reçoit de tout, c’est le bureau des pleurs… On essaye de répondre ou bien, on aiguille. »

Perrine Goulet ouvre son agenda. Toutes les invitations y sont rentrées, qu’il va falloir sélectionner en fonction d’un autre agenda, celui de l’Assemblée nationale. La députée y siège en général du mardi au vendredi, mais cette présence peut déborder. « Ça dépend des textes. Et avec l’actuelle majorité relative, leur examen dure plus longtemps. »

Le lundi et le week-end dans la Nièvre

Reste donc le lundi et le week-end pour la Nièvre… Et pour la famille. Souvent, la députée combine les deux. Le week-end précédent, elle était à Coulanges-lès-Nevers, pour une inauguration, et à Neuvy-sur-Loire, pour un marché de Noël. Ce dimanche, elle l’a « bloqué » pour pouvoir emmener son fils de 13 ans sur une compétition d’escrime.

Ce jeudi, elle ira aux Trophées du sport, à Nevers, après avoir déposé son fils à l’escrime, son mari étant absent. Samedi, elle doit choisir entre deux rendez-vous sportifs : match de basket à La Charité et handball à Nevers. « Je suis déjà allée au basket, donc on va choisir le hand ».

Dimanche, c’est repos… Lundi, elle fait une croix sur une invitation à Paris pour rester en « circo » et répondre, le midi, à l’invitation des Services de Soins Infirmiers à Domicile. « On a déjà annulé trois fois. » Problème : il faudrait être à l’Assemblée nationale à 16 h pour voter sur une motion de rejet préalable au projet de loi immigration. Les horaires de train ne le permettent pas… À Paris, Marie-Laure Ripoll se renseigne pour savoir si sa présence est obligatoire, dans le camp de la majorité présidentielle, pour repousser cette motion.

« J’essaye de privilégier des communes où il n’y a pas tous les jours un événement »

D’autant que Perrine Goulet doit être présente dans la Nièvre le lendemain, où elle reçoit Olivier Falorni, président de la mission d’évaluation de la loi Claeys-Leonetti, pour une réunion publique à Saint-Éloi sur la fin de vie. Il faut prévoir les galettes aux griaudes. Combien ? « Je ne sais pas combien de personnes ça peut attirer » avoue Perrine Goulet. « L’annonce a bien pris sur les réseaux » témoigne Poerava Meunier, qui s’occupe de la communication. « C’est un texte sociétal, un peu compliqué… C’est bien de pouvoir partager avec les Nivernais » explique Perrine Goulet pour justifier cette initiative. Et d’ajouter : « J’aime bien les réunions publiques ».

Le lendemain, mercredi, il faudra retourner à Paris. Au programme notamment : déjeuner avec Olivia Grégoire, ministre, puis rendez-vous avec la Caisse des dépôts, et commission Finances à 18 h à l’Assemblée nationale. Jeudi, après un rendez-vous téléphonique avec le directeur départemental des Territoires dans la Nièvre, elle accueillera deux classes de Cosne-sur-Loire qui viennent visiter l’Assemblée nationale, dans le cadre du Parlement des enfants.

Vendredi, c’est Assemblée nationale puis, sauf imprévu, retour dans la Nièvre, direction un apéro dînatoire à Chaulgnes, pour les 40 ans du club d’activité physique. Si l’événement est relatif, il permet à Perrine Goulet de se déplacer sur une commune « où il n’y a pas tous les jours un événement ». Le choix des manifestations tient ainsi compte de la couverture du territoire…
La semaine suivante, l’agenda est « plus light »… Façon de parler, car il s’agira d’étudier le projet de loi sur l’immigration.

Sans oublier une nouvelle audition, dans le cadre de la délégation parlementaire aux droits des enfants, avec deux objectifs : « Contrôler les politiques publiques et adapter les textes de loi » si besoin.

Viendront ensuite les vacances de Noël. Perrine Goulet se les accorde, en famille, d’autant que l’Assemblée nationale suspend ses travaux. De quoi lui laisser le temps de finir de signer, à la main, ses 2.400 cartes de vœux !

Alain Gavriloff

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