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Un des arguments avancés par des députés français en faveur de l’extension de deux semaines du délai de recours à l’IVG, c’est, justement, le nombre de femmes françaises partant avorter à l’étranger, chaque année. Elles seraient environ 2.000 à s’engager dans ce parcours compliqué et onéreux. D’autres ne peuvent pas se le permettre, donnant la vie à des enfants non désirés.
« Mais le but n’est pas pour autant d’arriver à quatorze semaines », temporise Perrine Goulet, députée MoDem de la 1re circonscription de la Nièvre, qui a défendu à l’Assemblée nationale la proposition de loi adoptée après examen en deuxième lecture par 79 voix contre 36 (avec 8 abstentions). « Plus on attend, plus c’est traumatisant pour la femme. »