Perrine Goulet, députée (Mouvement démocrate) à l’origine de la proposition de loi visant à mettre fin à la surfacturation des réparateurs automobiles.
Argus de l’assurance : Pourquoi avez-vous déposé cette proposition de loi visant à mettre fin à la surfacturation des réparateurs automobiles ? Comment vous est venue l’idée ?
Perrine Goulet : Cette réflexion m’est venue il y a plus d’un an, lorsque j’ai été alertée par un réparateur de la situation. Nous avons mené une enquête pour déterminer s’il y avait d’importantes différences entre les factures des différents réparateurs auto. Nous avons ainsi comparé, pour un même véhicule, la facture des réparations entre un réparateur pratiquant les cadeaux et un autre ne le faisant pas. La différence de prix oscille entre 300 et 600 euros de plus pour ceux pratiquant les cadeaux, pour un même véhicule. Après avoir essayé de faire bouger les choses en interne, j’ai décidé avec d’autres députés de faire une proposition de loi.
Que prévoit le texte ?
P.G : Nous souhaitons limiter les cadeaux à hauteur de 5 % maximum de la facture, avec une obligation d’information envers l’assureur. Si la facture est disproportionnée, nous souhaitons donner la possibilité à l’assureur de contester.
