
La députée Modem Perrine Goulet souhaite imposer un effectif minimal pour l’encadrement des enfants en établissement. Elle appelle aussi à mieux partager les informations entre professionnels. La « délégation aux droits des enfants », qui vient d’être créée à l’Assemblée nationale, la suivra-t-elle ?
Vous vous êtes félicitée, par voie de communiqué, du lancement d’une délégation aux droits des enfants à l’Assemblée nationale, le 13 septembre…
Perrine GouletC’est une très bonne nouvelle ! Je savais que l’élection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée créait une opportunité : elle avait en effet cosigné notre proposition de loi, l’an dernier, visant à la création de cette délégation – alors que Richard Ferrand (son prédécesseur au perchoir, NDLR) y était opposé.
Et puisque c’est la conférence des présidents qui l’a décidé, il n’y a maintenant plus qu’à l’organiser. J’espère que mon groupe me désignera pour y siéger.
À quoi peut servir cette délégation ?
P. G.Elle pourra mener des auditions face à tout projet de loi, afin d’en connaître les impacts sur les enfants. Cela va nous permettre de sortir de la patouille des dernières années, où nous n’avions pas de support pour avoir une telle vision transversale.