Question
Mme Perrine Goulet interroge M. le ministre de l’action et des comptes publics sur l’âge de souscription d’une assurance-vie de type « rente-survie ». La survenance d’un évènement entraînant un handicap physique ou psychique atteint en premier lieu le cercle familial. Une fois le diagnostic posé et le choc passé, les familles, et notamment les ascendants, s’interrogent légitimement sur la vie et les revenus de la personne en situation de handicap, parfois appelée à le rester. Aussi, il arrive que la solidarité intergénérationnelle s’exprime au travers de la mise en place d’une assurance-vie par les parents au profit d’un descendant en situation de handicap. Le choix logique consiste à souscrire une rente-survie. Cependant, un tel contrat, notamment lorsque les souscripteurs ont plus de 65 ans, est difficile à obtenir au regard de la durée d’engagement minimal de six ans et de la politique des organismes d’assurance, obligeant ainsi les souscripteurs à se reporter sur une assurance-vie classique. Elle souhaite donc savoir si une telle durée d’engagement pourrait être révisable dès lors que le souscripteur a plus de 65 ans.